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1930 - 14 octobre 2003
Mohamed Basri, surnommé le Fqih ( 1930-2003): grand résistant contre le colonialisme français et opposant radical au régime de Hassan II, Mohamed Basri sera à plusieurs reprises condamnés à mort par contumace.
En juillet 1963 il est incarcéré suite aux arrestations massives opérées dans les rangs de l'Union Nationale des Forces Populaires (UNFP) qui avait appelé au boycott des élections municipales. Plusieurs d'entre eux sont morts sous la torture. Le chef d'inculpation : "atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat"
En Mars 1964, trois d'entre eux sont condamnés à mort dont Mohamed Basri. Ils seront libérés suite aux évènements de Mars 1965. Mohamed Basri s' exile alors à l'étranger.
En septembre 1971, il fut condamné à mort par contumace suite au procès de Marrakech.
Figure emblématique du Tanzim, la fraction armée de l'UNFP, il est le principal organisateur des évènements du 3 mars 1973.Au procès de Kénitra, suite à ces évènements, il fut condamné à mort par contumace en janvier 1974.
En 1975, il émet ses réserves sur l'orientation de l'Union Socialiste des Forces Populaires qui, d'après lui, sous couvert de changement de nom, a abandonné l'orientation de l'UNFP. Il envoie aux militants un Mémoire à l'occasion du Congrés Constitutif de l'USFP.
Il est l’un des principaux responsables d’Option Révolutionnaire fondé en 1975.
Le 6 février 1983, le Mouvement Option Révolutionnaire publie un communiqué sur les clarificationsse des divergences avec Mohamed Basri : " Notre Mouvement a toujours combattu et combat toujours la ligne réformiste-aventuriste considérant que réformisme et aventurisme sont deux faces d'une même monnaie".
Suite au discours d'amnistie générale d'août 1994, Mohamed Basri retourne au Maroc en 1995 après près de 30 années d’exil. Il décède le 14 octobre 2003 à Chefchaoun.